LE FONDEMENT DE NOTRE REPUBLIQUE

Les fondements de la République Française et de notre pacte social reposent sur la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 et notamment le respect des articles 1 et 2. J’invite tous les parlementaires et les sénateurs qui se disent démocrates à relire ces textes fondateurs de notre république.

Depuis qu’une chape de plomb s’est abattue en France sur la liberté d’expression, je me vois contraint afin de ne pas subir les foudres jupitériennes de la censure de commenter la pluie et le beau temps et cela est totalement contraire aux grands principes qui garantissent les fondements et l’esprit de notre république .
Des journalistes qui ne veulent pas compromettre leur carrière en abordant des sujets aussi glissants et sensibles que celui de la censure en France ou de la dérive autocratique de notre pays, on en trouve à la pelle.
Des journalistes qui font vraiment leur travail en abordant les vrais sujets, on en cherche.
J’ai donc dessiné ce petit soleil de plomb, ( voir dessin ci-dessous ) souvenir de mes vacances au bord de la mer méditerranée, qui je l’espère vous réchauffera le coeur en ces moments difficiles où la liberté est attaquée.
Françaises, Français, citoyens du monde, amoureux de la France, francophones, amis américains, britanniques.
J’en appelle à vous pour sauver la liberté d’expression et la démocratie en France !!!
Soutenir la liberté d’expression, c’est défendre l’âme de la France et des Français.

Françaises, Français, parlementaires, députés, sénateurs, amis de la France

VIVE LA LIBERTE
VIVE LA DEMOCRATIE
VIVE LA REPUBLIQUE
VIVE LA FRANCE

Dessinateur Omar GAMBAZ

   Merci pour cette amusante publicité apparue fortuitement sous cet article, et qui m’a bien amusée

( Désolé, pour toutes les publicités parfois stupides qui gangrènent abusivement mon blog et mes articles ).

Faire part de renaissance

Mis à l’index pour avoir osé publier une photo de langouste pendant le « homard gate », le dessinateur « Le Celte » est mort assassiné par les ennemis de la liberté.

«  La langouste m’a tuer…. » furent les derniers mots du dessinateur « Le Celte » avant de disparaître …
Pour aussitôt renaître aussitôt tel un phoenix …

Désormais, je suis heureux de vous annoncer que je dessinerai sous le nom d’Omar GAMBAZ. J’ai décidé de me me rebaptiser avec un nom plus œcuménique, moins clivant d’un point de vu communautaire pour pouvoir me fondre et ne pas être soupçonné à tord de suprémacisme par mes censeurs.
Je dois faire attention à ce que j’écris car je suis étroitement surveillé par la censure comme une langouste sur le grill.
En France la liberté d’expression n’est plus ce qu’elle était…Hélas…
En tant qu’ artiste je suis maintenant obligé de m’ auto-censurer…je vais devoir publier mes dessins les moins salaces, « et en même temps» les plus lèche cul.
De la guimauve pour remplacer le piquant voilà ce que veut la censure .

Aujourd’hui l’humour est clairement menacé par la censure car elle est l’apanage des gens qui ont de l’esprit.
Tout le monde n’a pas la chance d’avoir de l’esprit :
« l’humour c’est la décontraction de l’intelligence » disait Serges Gainsbourg.
Et les gens qui ont de l’esprit dans une société qui se veut égalitaire c’est très mal vu par nos élites qui dans la majorité en sont totalement dépourvus.
Avoir de l’esprit c’est penser différemment, c’est avoir la tête qui dépasse du troupeau, et échapper au carcan de la pensée unique.

Nos élites sont les seuls a avoir le droit de penser à la place de leurs concitoyens.
La plupart de ces grosses têtes sont issus d’une grande école. Ils ont tous été élevés, sélectionnés et choyés comme des bêtes de concours. Ce sont tous des premiers de cordée, des premiers de la classe.
Puisqu’ils sont plus intelligents il faut donc les croire lorsqu’ils disent qu’on a tous le même cerveau.
Ils sont donc bien placés pour savoir que pour bien s’intégrer dans une société , ne pas être traité de fayot ou de bouffon par ses congénères et avoir la paix , il faut se fondre dans le moule
sous peine d’être stigmatisé et éviter d’étaler toute supériorité ou arrogance , ce qui n’est pas toujours facile quand on est aussi beau et intelligent que moi alias Omar GAMBAZ ( le rebaptisé ).
Depuis que je me suis ressuscité, et réincarné en Omar GAMBAZ ( le magnifique ) je me suis soudain réveillé entouré par des milliers de cons en gilets jaunes et des gaulois avinés réfractaires et bedonnants.
Alors je vous le dis mes frères rendons grâce à nos élites qui ne sont pas tous cons, et ont tout de suite compris qu’ils devaient céder ou partager leur place de premiers de cordée avec les derniers de cordée.
Mais comme les derniers n’arrivaient plus à grimper, tout le monde s’est mis à redescendre pour rejoindre les derniers.
Les derniers sont donc en train de devenir les nouveaux moteurs de notre décroissance nécessaire à la survie de l’humanité.
Car le réchauffement climatique c’est le résultat de la frénésie consumériste, des hommes.
Les Dieux sont en colère, et le réchauffement climatique est un avertissement. Le nom même de génies pour qualifier l’intelligence de l’homme est une insulte faite aux Dieux.
Les génies que sont Mozard, Einstein, Victor HUGO … étaient juste des erreurs honteuses, une dégénérescence accidentelle de la nature , ( une parenthèse de l’Histoire tout comme les dinosaures. Les génies et les savants sont inadaptés à notre monde actuel, ils appartiennent au passé de l’humanité. L’avenir c’est vivre en communion avec la nature cultiver des racines bio, bannir les matières fossiles polluantes comme le pétrole, éradiquer la voiture et vivre loin de tous en Lozère dans une grotte dépourvue d’électricité.
Pour échapper à l’apocalypse l’homme ne doit plus manger de viande et réintroduire dans nos montagnes des loups des ours , des mammouths , des rhinoféroces laineux et faire pousser des terrains de football dont le gazon servira à cuisiner de délicieux potages « et en même temps » produire d’enivrantes cigarettes.
Nous pouvons encore sauver l’humanité en introduisant aussi de « la discrimination positive » dans nos cités et dans nos institutions afin de réparer toutes nos erreurs dont nos élites sont les fruits malades. Nul ne doute plus aujourd’hui que nos élites qui squattent les palais de la République sont les principaux responsables du réchauffement social et de l’embrasement de notre nation.
Le sociologue Bourdieu fut le premier à dénoncer cette injuste « reproduction des élites» qui fait si justement honte à nos élites au point qu’ils n’ arrivent plus à se regarder dans une glace contrairement à moi qui ne souffre d’aucun complexes devant mon beau miroir .
Tandis que dans le plus simple appareil j’admire et contemple fixement depuis maintenant 498 heures sans manger ni dormir , ni dessiner la musculature de mon corps musclé et bronzé d’Appollon, je réfléchis devant la glace. Ah mon Dieu merci tellement je suis beau en ce miroir, appelez moi Omar ( l’ éphébe ).
Illuminé par le halo éblouissant de l’image transcendante que je renvoie, moi Omar ( l’illuminé) qui suis si brillant, je suis une étoile dans la nuit. Depuis près de 500 heures je n’ai pas dormi , pourtant je ne ressens aucune fatigue. Bordés de longs cils noirs mes yeux de biche toujours grands ouverts et aux pupilles dilatées brillent de malice respirent la fraîcheur la jeunesse et l’intelligence d’esprit. Appelez moi Omar « le Brillant » , le « Sublime » ou plus modestement « Le magnifique », je ne vous en voudrais pas car je suis modeste et magnanime.
Vous pouvez m’appeler « Omar le Magnanime » ça me conviendra aussi car je ne suis pas difficile.

Il faut dire que quand je vois toutes nos élites flasques délavées et fanées, à la chair molle et aux crânes déplumés, je comprends qu’ils ne veulent pas que leur progéniture partagent leurs gènes .

« Au jour d’aujourd’hui … »( citation d’une de nos têtes pensantes) ce n’est plus dans le vivier des grandes écoles mais soyons fous dans celui de nos jeunes beaux et talentueux joueurs de football plein de sève et de vigueur que se cache (je vous le prédis) le nom de celui qui deviendra un jour notre futur président de la république et tiendra fermement entre ses mains le sceptre déclinant de notre nation de champions…
Et je dois vous avouer qu’en tant que dessinateur satirique, je ne peux que m’en réjouir…et d’ailleurs, sans vouloir me vanter, croyez moi, si je n’étais pas dessinateur je serais depuis longtemps moi aussi devenu le plus fabuleux footballeur de tous les temps.

Omar.
GAMBAZ ©

LE GRAND RETOUR DE LA CENSURE

 

En tant que dessinateur satirique je suis très attaché à la liberté de création.
Les dessinateurs satiriques ont un rôle d’autant plus essentiel aujourd’hui qu’ils sont les derniers remparts de notre société contre une dérive autocratique du pouvoir. Il sont donc les meilleurs indicateurs de la bonne santé démocratique d’un pays.
Autrefois il y avait d’autres contre pouvoirs ; la presse, les chansonniers…
Mais aujourd’hui, les médias sont tous concentrés dans les mains de quelques milliardaires qui ont tous intérêt à être les amis du pouvoir en place.
Pour ce qui est du pouvoir législatif, il est surtout composé de godillots obligé d’obéir sous peine d’être bannis de leur groupe parlementaire.

Quand à l’indépendance du pouvoir judiciaire, il laisse aujourd’hui les citoyens de plus en plus perplexes.

Dans le contexte socialement agité que connaît notre pays, la loi « Avia » ( dite « anti haine » ) apparaît donc pour les citoyens les plus éclairés comme une arme politique liberticide dont le véritable but serait en réalité de museler le peuple pour faire taire toute forme de critique.
Cette mesure loin de mettre fin aux propos parfois très vifs et souvent excessifs sur les réseaux sociaux va au contraire très rapidement engendrer un sentiment de frustration et de haine avec un risque d’explosion sociale bien plus grand encore que ceux que nous avons connus.
Ce phénomène n’est pas nouveau, il a déjà eu lieu plusieurs fois dans notre pays .
Au XIXe siècle tous les monarques qui ont voulu asseoir leur pouvoir par la censure s’en sont mordus les doigts.
Pendant l’été 1830 la population se souleva et dressa des barricade et le 2 août le roi Charles X fut renversé . En 1832 le dessinateur Honoré Daumier fut emprisonné pour incitation à la haine contre le roi Louis Philippe qui avait rétabli la censure. Mais la révolution des poires eut raison de ce monarque qui fut chassé du pouvoir le 24 février 1848 par une guerre civile.

Sous l’empereur Napoléon III le génial dessinateur André Gill dut lui aussi subir les foudres de la censure dans un contexte agité dont le point culminant fut la Commune en 1871.
Après la commune la censure fut rétablie et renforcée.
Le 19 juillet 1874 un dessin du caricaturiste André Gill est publié dans l’Eclipse, intitulé « Madame Anastasie » Il représente une femme à l’air revêche équipée d’énormes ciseaux avec un hiboux sur le dos ( représentant Athéna la déesse de la sagesse). Aujourd’hui Anastasie, c’est le nom que l’on donne traditionnellement à la censure.
En grec « anastasis » signifie rétablissement.

La censure est rétablie est renforcé chaque fois que le pouvoir est dans une impasse politique qu’il se sent acculé, affaibli et menacé par les critiques légitimes du peuple.

Si j’ai écrit ces quelques lignes c’est parce parce qu’aujourd’hui , j’ai l’impression que le pouvoir est en train de reproduire les mêmes erreurs que celles commises par les monarques du XIX e siècle qui firent tirer sur la foule et perdirent toute leur légitimité car ils méprisaient et ne comprenaient pas ce peuple de Gaulois réfractaires au changement, râleurs, fainéants et ingouvernables.

Depuis la loi Avia mon compte Twitter @leceltesatiric est subitement devenu partiellement inaccessible. Il n’est pas supprimé mais on ne me permet plus de publier aucun nouveaux dessins. J’ai signalé le problème aux responsables de Twitter France qui ne m’ont à ce jour toujours pas fourni d’explications, ce que je peux comprendre puisqu’ils sont menacés d’une taxe astronomique et de grosses amendes en cas de manquement à la loi Avia.

Pour mieux comprendre quels sont les risques de la loi Avia, je vous conseille de voir le compte twitter de la quadrature du net .

Dessinateur « Le Celte »

MES DESSINS DE MES FESSES par le dessinateur Le Celte

MES DESSINS

DE

MES FESSES

Les casseroles Blingbling

De tout temps, les lois liberticides et la censure ont démontrées leur inefficacité. Dans une démocratie digne de ce nom, le politique qui veut régner en despote éclairé, (et passer aux yeux du monde pour un humaniste ), a donc tout intérêt au contraire à édicter des lois en apparence permissives. Tel serait le cas par exemple d’une loi qui encouragerait les auteurs satiriques à produire des oeuvres de qualité, en condamnant ces derniers à recevoir cent coups de fouet chaque fois qu’elles ne seraient pas jugées suffisamment drôles. Que des dessinateurs de mes fesses (au sens propre) puissent vivre et proliférer librement dans une démocratie occidentale comme des morpions sur les poils du cul d’un Sultan est difficilement tolérable même pour une République dont la politique culturelle nationale et les valeurs de tolérance ont contribué à asseoir son rayonnement dans le monde entier. C’est pourquoi (en tant que citoyen et artiste soucieux de sa liberté), je me suis appliqué à me conformer à toutes les exigences de censure et qualité artistique, réglementaires et législatives en vigueur dans mon pays qui s’enorgueillit d’avoir été autrefois le chantre des droits et des libertés. Je suis conscient du fait qu’il y aura ça et là quelques barbus ou mécontents pour s’offusquer et déplorer que mes dessins satiriques ne m’ont valu hélas encore aucun coups de fouets sur les fesses et dénoncer notre modèle de société occidental laxiste et dangereusement démocratique. Que ces grincheux se rassurent, je n’ai pas l’intention de jeter la pierre ni aux trous du cul ni aux culs pincés. Non Mesdames et Messieurs, au contraire, je vous salue bien bas, puissiez-vous par la même occasion, recevoir le sourire de mon cul et respirer un vent d’humour, et de liberté... Enfin, j’ose espérer que vous serez nombreux à prendre beaucoup de plaisir en découvrant les dessins de mon cru.

Dessinateur Le Celte

Dessinateur Le Celte

Napoléon blingbling
(Dessinateur Le Celte)

 

 

 

                                                                               Dessinateur Le Celte

 

( Tous droits réservés, all rights reserved, 2015 )

CHATEAUBRIAND ET LES MYSTERIEUX BERGERS D’ARCADIE

CHATEAUBRIAND ET LES MYSTERIEUX

BERGERS D’ARCADIE

 

Le 4 mai 1803 CHATEAUBRIAND est nommé secrétaire de légation à Rome. Durant son séjour à Rome CHATEAUBRIAND fit édifier sur la tombe du peintre Nicolas POUSSIN une reproduction du mystérieux tableau intitulé «les Bergers d’Arcadie», montrant des bergers essayant de déchiffrer une curieuse inscription sur une tombe : « ET IN ARCADIE  EGO» , ( « et j’ai été en Arcadie » ) Ce tableau,le roi Louis XIV l’avait très probablement confisqué à son surintendant FOUQUET avant de l’enbastiller. Le roi gardait secrètement sous clefs le tableau du peintre Poussin dans ses appartements privés pour que personne ne puisse le voir. Il existe plusieurs versions des Bergers d’Arcadie . Vers 1621 Le Guerchin a peint un tableau ( toile qui est exposée à Rome dans la galerie nationale d’art antique) où l’on voit des bergers regarder un crâne posé sur une tombe sur laquelle est gravé l’inscription latine «  Et IN ARCADIA EGO ». Le peintre POUSSIN a peint deux toiles sur le thème des Bergers d’Arcadie . Une des toiles peinte vers 1630 se trouve en Angleterre dans la Devonshire collection, l’autre réalisée vers 1640 se trouve à Paris dans le musée du Louvres. Dans ce deuxième tableau peint par POUSSIN on découvre en arrière plan une montagne qui pourrait ressembler au Pic St Loup dans le Languedoc. Ce tableau semble avoir également inspiré le peintre Félix BOISSELIER qui en 1808 a peint un curieux tableau intitulé « Le berger » qui reprend le thème des bergers d’Arcadie. Dans ce tableau on retrouve représenté la même montagne bien caractéristique. En revanche, les inscriptions sur la tombe sont différentes. Une abeille est gravée sur la tombe qui était autrefois le symbole de Charlemagne et des carolingiens qui descendaient de la dynastie mérovingienne. La gravure d’une abeille est une allusion à l’abbaye qui est toujours construite sur la sépulture d’un saint de grande importance. Cette modeste tombe doit donc être très importante, mais pour de mystérieuses raisons elle est restée cachée. Nous noterons que toutefois l’ inscription latine que je n’ai pas pu traduire n’étant pas latiniste est différente. Au XVIII ème siècle Ramond de CARBONNIERES un érudit qui vivait au siècle des lumières disait en parlant des Pyrennées: « L’Arcadie est ici , et leurs cascades n’ont rien à envier à celles de Tivoli ». Selon la légende les Sicambres (appelés aussi le peuple de la  » Nouvelle Alliance « ) seraient originaires de l’ Arcadie helléne ( c’est à dire en Grèce dans la région de Théssalie) et les Francs seraient issus des Sicambres les fondateurs de Sicambria qui est aujourd’hui appelé Budapest. Le nom de « Sicambre  » viendrait de « Cambra » une reine de la fin du IV siècle. Argotta la fille du seigneur des Francs Sicambres Grenobaud aurait épousé le Franc Salien Pharamond ( petit fils de Boaz et grand père du prince Nascien de Septimanie). Une ancienne chanson de geste parle d’un dénommé « Raoul de Cambrais , héritier de l’or d’Avallon » fils de dame Aalais . Une très ancienne carte « la table de Peutinger » indique qu’autrefois en Gaule la «Cambragicia» se trouvait en Septimanie dans le secteur géographique situé entre Montpellier et Nîmes. En Septimanie face au pic St Loup ( montagne représentée sur ce tableau ) se trouvent les villages de Tréviers et de St Mathieu de Tréviers, près de Ferrières ( village situé à la frontière Sud du royaume des Burgondes ) où il y avait une Vierge Noire comme celle que l’on peut observer à Rocamadour.

C’est dans le village de Ferrière en Septimanie qu’ en 493, le roi des Francs Clovis Ier ( qui a déjà un fils Thierry « Theodoric », né d ‘une concubine) épouse une princesse burgonde Sainte Clothilde de Burgundie ( la fille du roi Chilpéric de Burgundie et de Caractère de Suèvie) la nièce du prince Zambor de Septimanie. Zambor de Septimanie était le grand-père du célèbre Taliésin qui fut le barde et le devin du roi Urien de Gowrie ( le frère du légendaire roi Arthur). Mais le devin Taliésin qui fut l’époux de la reine burgonde Viviane d’Avallon est surtout connu sous le nom de Merlin. Si CHATEAUBRIAND s’intéressait autant aux énigmatiques Bergers d’Arcadie c’est parce qu’ il y avait un lien avec les Nibelungens à propos desquels il a écrit un remarquable ouvrage ( un jour, j’écrirai un article sur les Nibelungens et leur légendaire et fabuleux trésor ). Quoi qu’il en soit, la Vierge Noire de Ferrière était la plus ancienne connue , elle datait de 44 après JC , ainsi son culte serait  apparu  lorsque les compagnons de Jésus arrivèrent dans le Midi de la France. Le 13 juillet 1806 CHATEAUBRIAND qui avait pris la décision de quitter Paris pour se rendre en Grèce écrivait :

« Je ne veux pas me brouiller avec les neuf Soeurs ( célèbre loge maçonnique) même au moment où je les abandonne. Et ! Comment n’aimerais-je pas ces nobles et généreuses Immortelles? Elles seules ne sont pas devenues mes ennemies lorsque j’ai obtenu quelques succès. » . Cette phrase est la preuve que CHATEAUBRIAND était initié à la Franc Maçonnerie. En octobre 1806 le comte de CHATEAUBRIAND ( qui fréquentait le rosicrucien SAINT MARTIN et qui était paraît-il membre du très secret Ordre de Sion ) décide de poursuivre son voyage en Terre Sainte où il reçut au cours d’une cérémonie secrète à Jérusalem le titre de Chevalier du Saint Sépulcre des mains du Gardien du Saint Sépulcre (revêtu pour l’occasion d’habits pontificaux ) .

Durant cette cérémonie CHATEAUBRIAND aurait chaussé les éperons ayant appartenu au roi de Jérusalem Godefroy de BOUILLON, le fondateur de l’ordre équestre du Saint Sépulcre de Jérusalem chargé d’assurer la garde et la prière du Saint Sépulcre. CHATEAUBRIAND reçut l’accolade avec l’épée de Godefroy de Bouillon dont le blason était d’or à trois tourteaux de gueules ( à la différence des Guilhem seigneurs de Montpellier dont le blason était d’or à un tourteau de gueule ).

L’ ordre équestre du Saint Sépulcre de Jérusalem qui encourage le pèlerinage en terre sainte entretenait parait-t-il également l’église de St Gilles dans le Gard.

 

Le nom Bouillon vient de «Borvo» ( « le Bouillonnant» nom du Dieu protecteur des sources chaudes volcaniques , divinité gauloise protectrice des Thermes . Le nom gaulois Borvo a donné le nom «Bourbon» . De même en Languedocien «Chamboutadis» c’est le bruit que fait le bouillon dans un chaudron lorsqu’il s’agite ou qu’il entre en ébullition. Bourboule source gazeuse dégageant des bulles.«Bouillon» est peut être une allusion avec des origines étonnantes. Le Duc de BOUILLON prétendait en effet qu’il était le descendant de Lohengrin , le légendaire chevalier au cygne (le fils de Perceval) et qu’il était né avec un signe divin : une croix rouge sur la poitrine. Il était le fils de Mathilde ( comtesse de Toscane ) et le petit fils de Béatrice de BAR ( la soeur d’Hugues Capet , qui avait épousé Ferri le Comte de Bar ). Le «Cygne» figure sur les armoiries des TREMOLET: «D’azur au cygne d’argent sur une rivière de même, surmonté de trois étoiles de David appelées «molettes» ). Le «Cygne» en latin «cicnus» est un nom à double sens, il désigne «le barde, le poète, le troubadour» et l’oiseau. La devise des TREMOLET était la suivante: «Cygnus aut victoria ludit in undis» et peut se traduire par «Le Troubadour ou l’homme supérieur s’amuse de l’agitation», mais le mot «undis» désigne également les vagues, mais aussi l’eau qui s’agite, autrement dit le bouillon. Le linguiste constatera que cette phrase prise au premier degré signifie simplement « le cygne s’amuse de l’eau qui s’agite ». Mais comme le précisait leur devise les seigneurs de TREMOLET ne manquaient pas d’esprit. Les TREMOLET étaient seigneurs de Montmoirac ( près d’Alès et de Sauve). Le château de Montmoirac est très ancien, il était déjà en ruine en 813 son nom signifierait le « Mont des Maures ». Lohengrin descendant de la famille du Graal était surnommé « le chevalier au Cygne » , il habitait selon la légende dans le mystérieux château du Munsalvaesche ( le Mont Sauvage, dans le sens d’inhabité, de « désert », ) où selon la légende le Graal serait caché. En langue d’Oc , on appelle « Eremus » ou « Herm » un lieu désertique , éloigné, où il n’y a personne. Un « herme » désigne un désert de landes et de bruyères ( comme par exemple St Guilhem-le-désert ). Le mot « herm » a donné plus tard le mot «  hermite ». En latin « sauvage » se dit « Feritas » mot proche de «veritas », qui désigne la chose vrai et « salvare » signifie sauvé de l’Enfer. Perceval résigna alors sa terre au roi Marone ( Sarrazin ), et il se retira dans un moutier ( un monastère ) où il mena la vie la plus dévote; Il emmena le Graal , la Lance ( le « Bourdon » ) et le Tailloir dans sa pieuse retraite et il ne s’en sépara jamais…..« Marone » a donné le mot « Marronite » qui désigne un arabe converti au catholicisme ). Mais un  » Marone  » désigne peut être aussi un métis ( dont le père serait Sarrazin et la mère chrétienne ). Cette légende n’est pas sans rappeler l’histoire de Guilhem de Roquefeuil de Gothie le comte de Toulouse et de Rhédae. En effet, St Guihem le roi de Septimanie (dont l’emblème était le lion de David) et qui était considéré par toute la communauté Juive du Midi comme l’héritier de la Maison royale de David avait dit-on épousé GUIBURC la fille du chef des sarrazins DERAMED ( EL HAMMED ) et d’ORIABEL . Autrefois c’était souvent par des liens de mariage que les seigneurs essayaient de nouer des alliances et des accords de paix. Dans la « Chanson de Guillaume » on apprend que Guilhem parlait plusieurs langues et notamment l’hébreu et le Berbère. Des alliances matrimoniales ont effectivement eut lieu avec les « Andalous » les « Anduze » , ce qui explique que ces derniers ont pu conserver jusqu »au XIII ème siècle un important domaine seigneurial érigé en principauté indépendante dans les Cévennes : La Principauté d’Anduze . A cette époque l’ abbaye de Gellone à St Guilhem le Désert fut construite pour abriter les reliques de la vrai croix.

 

Ce morceau de la vrai croix «  sanctae crucis ligno » serait un cadeau de Charlemagne à St Guilhem ( « Gui l’hermite » ), lorsque celui ci lui annonça qu’il déposait les armes pour entrer en religion. Charlemagne avait également donné sa précieuse épée « Joyeuse » ( renfermant dans son pommeau le fer de lance qui a transpercé le flanc de Jésus ) à St Guilhem. L’Empereur Charlemagne tenait cette relique du patriarche de Jérusalem qui lui avait également fait don de l’étendard et des clés de la ville sainte.

                                                                                    Le Celte

( Tous droits réservés, all rights reserved, 2015 )

VICTOR HUGO ET L’ARBRE DE JESSE

VICTOR HUGO ET LE SECRET

DE l’ARBRE DE JESSE

Casanova qui s’était lié d’amitié avec le Comte de La Tour d’Auvergne se disputa un jour avec son ami pour une petite histoire d’argent. Les deux amis décident de régler leur différent par un duel à l’épée. Au cours de ce duel, Casanova blessa le comte d’un coup d’épée, malgré le point de compression et les soins qui lui furent immédiatement pratiqués , ce dernier continuait à perdre beaucoup de sang. Casanova ( qui est initié à la franc maçonnerie ) comme la plupart des gentilhomme de son époque et pratiquait également les sciences occultes traça alors avec du sang sur la cuisse de son ami autour de la blessure un Pentacle et prononça des incantations pour le guérir. Casanova murmura les formules secrètes des incantations magiques des coupeurs de sang sous le regard incrédule des témoins du duel. A la stupéfaction générale aussitôt le sang du blessé s’arrêta de couler. Cet épisode lui vaudra par la suite , une réputation de magicien. Aussi surprenant que cela puisse paraître les coupeurs de sang ou de feu existent toujours aujourd’hui dans certains villages où la tradition perdure. Dans les  » Mémoires de Casanova » , on apprend que de nombreux nobles français s’intéressaient à cette époque à l’Alchimie. La grande mode était de rechercher la fameuse pierre philosophale, le Grand Oeuvre. Toutes les bibliothèques se remplissent de livres traitant de la cabale et des sciences occultes. Le pentacle appelé aussi sceau de Salomon a été inventé par les Egyptiens pour retrouver les axes solsticiaux. César François CASSINI de Thury ( fils d’un astronome, géodésien grand spécialiste du système solaire ) entreprend une grande carte de France à l’échelle de 1/86 400 , il prend comme repère le Mont Lozère dans les Cévennes ( Pic Cassini à 1680 métres d’altitude, à côté du mas de la Barque et du mas Camargues. Ce repère visuel et l’observation des étoiles lui permettent à partir d’une longueur d’un point A ,à un point B , de tracer des triangles équilatéraux dans l’espace et d’obtenir une carte aérienne qui ne soit pas faussée par les reliefs. Ainsi en traçant une ligne droite des Saintes Maries de la Mer jusqu’à Ari Situm puis jusqu’aux environs de Pont St Esprit, on obtient un triangle équilatéral .

( Près de Pont St Esprit se trouve le chateau de Boussargues qui abritait jadis un collège de 33 templiers). Pommier était appelé autrefois “Ari Situm” ( qui signifie en Latin “la tombe d’Ari” dont le nom pourrait venir de l’hébreu «Arie» le Lion dont la crinière est à l’origine du mot “Haarig” (poilu) qui vient de “Har” ( le poil) ,et de “ rig” ( roi ).

De même en traçant une droite de la montagne qui domine Maguelonne jusqu’aux Baux et des Baux jusqu’à Peyremale , on obtient un « pantacle  » ( sceau de Salomon ) constituée de deux pyramides inversées dont le point central correspond à l’emplacement de la Tour Magne à Nîmes( qui est le monument romain le plus ancien de France ). La Tour Magne sorte de table d’observation se trouve à côté de la Fontaine de Nîmes. Le sommet de la pyramide mâle se trouve au Nord à Peyremale , sur un axe de 33° par rapport au triangle pubien que forme la pyramide inversée ( comme le Yin et le Yang asiatique). (L’écrivain Henri de LENS parle d’un trésor qui serait caché entre Chamboredon et Pierre Mâle d’après une légende locale. “Près du lieu des trois seigneurs se trouve une table…”. ( Il est interessant de constater que la Franc Maçonnerie compte 33° et que ce dernier serait le grade le plus élevé , il correspond au Souverain Grand Inspecteur Général ). En fait le grade le plus élevé serait plutôt le 32 è degré qui correspond au Chevalier du Royal Secret ( appelé aussi Sublime Prince ). Il est possible à l’aide d’un compas de faire tenir ce Pantacle dans une sphère et d’obtenir une Tabula Circulae , une table géographique de la région….Ce pentacle est appelé aussi étoile de David; C’ est une figure géométrique complexe composée de 12 triangles équilatéraux ( et de 12 faces) qui permettait une géolocalisation aussi précise qu’une boussole. Avec cette figure géométrique, il était même possible d’établir des cartes géographiques très fiables, sans être perturbé par le relief des montagnes. Dès le VI ème siècle avant JC, les pythagoriciens avaient compris que la terre était sphérique. Pythagore c’est le mathématicien grec en 580-500 av J.C. qui le premier a trouvé un théorème établissant une relation entre les longueurs des côtés d’un triangle. Ainsi les dodécaèdres en bronze qui ont été retrouvés lors de fouilles archéologiques étaient des outils très ingénieux de mesure qui pouvaient être utilisés très facilement par les architectes. Ils  fonctionnaient comme les clinomètres électroniques à rayon lazer utilisés aujourd’hui pour effectuer des relevés géographiques . Le dodécaèdre est un polyèdre à douze faces pentagonales ornées d’une boule.

 

Sa forme ressemble à celle de l’emblème du Roussillon dont on disait que la forme mystérieuse était inspirée du bouclier de David.

Chaque face est percée d’un trou de diamètre différent. Cet outil permettait, en plaçant un oeil sur le trou, d’effectuer une visée horizontale, un deuxième individu utilisait un baton étalon. Il permettait de procéder à toutes sortes de mesures d’architectures complexes. Le rôle très important de l’étoile de David ( le Pentacle) aurait été redécouvert à Jérusalem par les Templiers. Si l’on prend le cadran d’une boussole et qu’on trace dessus le sceau de Salomon en orientant respectivement la pointe des deux triangles au Nord ( axe Septentrional )et au Sud, les indications données par les pointes des autres angles permettent de retrouver la position du soleil aux solstices. Le pantacle aurait ainsi la même fonction que les cromlechs utilisés autrefois par les Celtes. L’axe septentrional, s’appelle ainsi car dans cette direction, il y a dans la voute céleste sept étoiles ( comme les sept branches du  » Ménorah » ). Le nom celte de cet ensemble stellaire était appelé : « le chariot d’Arthur ». Dans les loges maçonnique, le côté Nord se nomme la « Colonne du Nord ». C’est là que l’on trouve l’enseignement et que l’on y place les apprentis car ils ne possédent pas encore assez de maturité pour affronter la lumière crue de l’expérimentation. Dans les loges maçonniques censées représenter le temple de Salomon, on trouve deux colonnes, la colonne Joachim et la colonne Boaz.

La colonne «Boaz» était la colonne de bronze que Hiram plaça à gauche de l’entrée du temple de Salomon. ( En 969 avant J.C. un dénommé Hiram était alors roi de Tyr ). En hébreu « Boaz » signifie « dans la force». La colonne « Joachim » ( Jakin) était la colonne de droite qui peut se traduire en hébreu par «  il établira » , ou «  voeu de Dieu ». Les hébreux lisant de droite vers la gauche il faut probablement comprendre « il établira ( son temple ) dans la force. (Dans le rite français et dans le rite écossais rectifié la colonne Boaz est à droite). Selon une très ancienne légende « Jakin » était le mot de passe des apprentis , « Boaz » celui des compagnons , « Jehovah » celui du Maître. Dans «La légende des siècles» Victor HUGO ( disciple de Charles NODIER , qui aurait été un des Grands Maîtres du Prieuré de Sion ) raconte l’histoire de Booz de la tribu d’Israël qui fit ; alors qu’il dormait , le songe suivant:

« Booz vit un chêne qui sorti de son ventre , allait jusqu’au ciel bleu ; une race y montait comme une longue chaîne ; un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu ». Dans le livre d’Isaïe il est écrit: « Et sortira une branche de la souche de Jessé ,et une branche poussera de ses racines ».

(Jessé , le père du roi David d’Israël , était le petit fils de BOAZ et de son épouse RUTH la Moabite). Jesse est proche de « Gesse » ( les pois chiche) ainsi la vallée appelée « Cèze dans le pays de l’Uzège ( anagramme de Jésus)  » ne viendrait pas de César mais de l’occitant « Cese  » et du Latin « cicer  » et désignerait la vallée des  » pois chiche « . Autrefois les habitants de Montpellier ne mangeaient pas de pois chiches , le dimanche des rameaux ( dernier Dimanche avant Pâques , jour de la résurection du Christ ), parce qu’ils disaient que ce jour là, Jésus Christ aurait été vu dans un champ semé de ce légume. Dans la vallée de la Cèze, on trouve Génolhac serait la contraction de  » geno lacus « , que l’on peut traduire ainsi : le géni du lac , ou du marais… Mais aussi par  » geno lactes »= lactes =entrailles ( du sang ), ou « geno del Acqs  » ou esprit des eaux. La cité de Génolhac existait depuis fort longtemps ( depuis les Celtes ), et cette antique cité minière fut l’une des étapes de la piste de l’étain, métal indispensable à la fabrication du bronze. Les Celtes exploitaient notamment des mines le long du Luech. L’ étain provenait des îles Cassitérides ( au Sud Ouest de la Grande Bretagne ). Selon la légende, la Maison de Judah ( ou de Jude Judas appelée aussi Maison de David ) aurait émergé comme une vigne vierge se développant de générations en générations donnant toujours plus de raisins. Avignon ( qui était situé autrefois sur le territoire des Burgondes ) était appelée par les Juifs «  la ville des raisins ». De la Maison de Juda est issu Marie et son fils Jésus qui disait  :  » Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron « ….« Je suis la vigne , vous êtes les sarments « ….

 

En 1802 l’écrivain Charles NODIER passionné par l’archéologie et qui deviendra Grand Maître du Prieuré de Sion avoue publiquement faire parti d’une société secrète qu’il définie comme biblique et pythagoricienne. Le mathématicien grec Pythagore croyait en la réincarnation des âmes. Cette croyance lui venait dit-on d’un séjour qu’il aurait effectué en Gaule où il aurait suivit un enseignement ésotérique aux côtés de druides qui lui auraient transmis leurs connaissances. A cette époque pour communiquer avec le monde des esprits les druides utilisaient une roue divinatoire ( la roue de fortune) qui était en fait une roue à carillons comportant 12 rayons garnis clochettes. ( On dit que le mage Nostradamus utilisait une roue semblable ). Charles NODIER était l’initiateur d’ une vaste promenade archéologique à travers toute la France pour répertorier les monuments anciens et les sites remarquables et de faire immortaliser tous ces lieux avant qu’ils ne dégradent entièrement. Cette mission avait été confiée à de talentueux artistes maîtres dans la technique de représentation lithographique. Donnant les instructions à ces artistes , il leur avait dit : « c’est principalement dans les montagnes des Pyrennées que vous devez aller étudier la nature et peindre ses sublimes mouvements ». TAYLOR et NODIER se rendront dans les Pyrennées suivi quelques temps plus tard par Victor HUGO qui remontera la vallée de Luz. C’est dans cette vallée que se trouve l’Eglise de Saint André de Luz , surnommée la chapelle des templiers.

 

Dans un ancien ouvrage portant pour titre « Titurel » (cité par l’historien Henri Martin dans son «  Histoire de France t.3 » il est écrit que le Graal n’est plus dans l’île de Bretagne, mais en Gaule près de la frontière espagnole, donc dans la région appelée la Septimanie. Le roi Titurel était le père de Frimutel, et le grand père d’Anfortas ( le roi pêcheur, surnommé « Boaz », oncle de Perceval). Le roi Titurel y aurait fondé un temple pour abriter le « Graal » « le Saint Vaissel » c’est le prophète Merlin ( appelé aussi « Taliésin le Barde » époux de la reine burgonde Viviane d’Avallon del Acqs ) initiateur de l’Ordre de la Table Ronde qui aurait supervisé la construction de ce temple idéal inspiré du temple de Salomon. Mais la légende prétend que ce serait en fait Joseph d’Arimathie en personne qui l’aurait initié quelques siècles plus tôt. Avallon désignerait le lieu où « descend une rivière dont les lacets disparaîssent au loin » à moins qu’il ne s’agisse tout simplement d’une métaphore généalogique. En effet Avallon vient d’Avallach et « Aval » signifie descendre et « Lach » désigne « le lacet » d’une rivière. Au Moyen Age « Avaler » signifiait « descendre ».En occitant «  avalit » signifie détruit  et « avaliment » signifie disparition , dans le sens de disparaître au loin . Le prophète Merlin dont le nom en Celte signifie « fils illustre » était également surnommé « Merlinus Ambrosius » or « ambrosios » en grec signifie « immortel ». En Septimanie entre les Mages et St Géniès , il y avait autrefois un château féodal qui portait jadis le nom de « Castrum Sancti Ambrosii ». Ce château a aujourd’hui disparu, il ne subsiste que la petite cité appelé St Ambroix, dans la vallée de la Cèze, près d’Alès ( Alais) non loin de Barjac dans le Gard et de l’ancienne salpetrière d’Avalon où l’on récoltait le nitrate de potassium appelé aussi sel de pierre, utilisé autrefois dans la fabrication de poudre noire ( appelé aussi poudre de guerre). Cette poudre noire était aussi très utilisée pour les travaux miniers. Selon l’historien Henri Martin, c’est une confrérie ou un ordre de chevalerie occulte  « La Massenie du Saint Graal » qui aurait fondé l’ordre des Templistes puis l’ordre des Templiers qui serait à l’origine des ordres maçonniques. Le Graal serait une tombe ( située au centre de cette mystérieuse table « mensa »).

La chapelle de Saint André de Luz présente la particularité d’être protégée par une enceinte polygonale un peu comme la tour Magne à Nîmes ou bien la tour templière de Gisors. Ce château qui se trouve en face de Chambors dans l’Oise ( un site autrefois occupé par des Celtes ) est protégé par une enceinte fortifiée formant un polygone à douze côtés. En 1156 Jean VI aurait épousé Idoine de GISORS comte de RHEDAE ( le frère de Jean de GISORS le Grand Maître de l’Ordre de Sion et fondateur des Roses Croix ). Le 15 août 1188, Jean de Gisors devient le Grand Maître de l’Ordre du Temple et de l’Ordre de Notre Dame de Sion. (Jean de Gisors est un descendant de l’ardéchois Hugues de Payns le fondateur de l’Ordre du Temple ). Jean de Gisors aurait pris le nom de Jean II , le titre de Jean Ier étant traditionnellement réservé au Christ. Tous les grands maîtres à la tête du Prieuré de Sion se feront appeler Jean ( «Ionis»). Cette année là un schisme se produisit à Jérusalem suite à une dispute entre l’Ordre du Temple et l’Ordre de Notre Dame. A l’origine les chevaliers de l’Ordre de Notre Dame géraient un hospice de Jérusalem sur le Mont Sion dédié à Notre Dame. Cette communauté de chevaliers se faisait alors appeler Sainte Marie du Mont Syon et du Saint Esprit. Cet hospice sous l’égide de Jean de Gisors change de nature. Désormais l’Ordre de Notre Dame accueille dans son abbaye du Mont Sion transformée en académie aussi bien les savants Juifs et musulmans pratiquant la philosophie et l’Alchimie . Cet ordre de Sion cherche alors à se libérer de la tutelle des Templiers. Désormais l’Ordre de Notre Dame ( Nostra Damus ) cesse d’être reconnu comme un ordre sous charte royale . L’Ordre devient un simple prieuré ( le Prieuré de Sion ) dirigé par un « Nautonier ». (Ce prieuré est probablement à l’origine des Rose Croix, société secrète qui aurait été fondée par un descendant de Gisors ). Le 22 juillet 1844 ( à la Sainte Madeleine ) Victor HUGO grand adepte de spiritisme aurait été élu Grand Maître de l’Ordre de Sion à la place de son ami le nautonier Charles Nodier ( 1780-1844 ) qui est atteint par l’âge , la maladie et décédera cette année là. Victor HUGO qui croyait aux forces de l’esprit entretenait une certaine attirance pour les sciences occultes comme le prouvent le thème de certains de ses dessins ou même les très étranges procès verbaux des «Tables parlantes». Les dessins de l’écrivain Victor Hugo révèlent un homme complexe habité par un univers mystique pythagoricien. Victor Hugo et ses proches procédaient régulièrement à des expériences paranormales. Il se livrait régulièrement des séances de «table parlante» avec un guéridon pour communiquer avec les esprits. De même l’écrivain a dessiné plusieurs versions de pendus qui, dans les arcanes du tarot , symbolise le pouvoir spirite car au moyen âge , on croyait que l’ âme du pendu n’allait ni au paradis ni en enfer et devenait une âme errante.

                                                                     Le Celte

( Tous droits réservés, all rights reserved, 2015 )

L’hommage du dessinateur Le Celte aux dessinateurs de Charlie Hebdo

L’hommage

du dessinateur

Le Celte

Je suis Charlie

L’histoire retiendra que le mercredi 7 janvier 2015, les emblématiques dessinateurs du journal satirique « Charlie Hebdo » , défenseurs de la liberté de la Presse, ont été froidement abattus par un commando appartenant à une secte terroriste sans foi ni lois. Animés par la haine, les suppôts de cette secte immonde et sanguinaire sont venus dans notre pays pour semer la terreur et tuer de nombreux innocents. A travers ces crimes abominables c’est la liberté d’expression que ces monstres ont voulu assassiner et ce sont nos valeurs et notre pays qui ont été attaqués. En France la liberté est sacrée, elle est un des trois piliers de notre démocratie.

Pensant atteindre la fraternité et la cohésion de notre pays, en divisant notre nation, les fanatiques des trous de balles qui ont attaqué la France terre d’accueil, ont au contraire réveillé la solidarité multiculturelle, multireligieuse et ethnique de notre peuple.

Malgré sa diversité, la force de notre peuple vient du fait que les citoyens qui vivent en France partagent un même idéal démocratique, pacifique, fraternel et tolérant. Le modèle de société de la France est probablement unique au monde car notre société est laïque.

Vivre en France, c’est un peu comme vivre au paradis, car les citoyens y jouissent d’un grand nombre de libertés ( Libertés de Presse, liberté d’expression, liberté de culte, etc …) . C’est pourquoi la France dans un grand élan national de fraternité s’est mobilisée pour faire bloc et dire NON A LA BARBARIE ! Mais aussi pour rendre hommage aux grands dessinateurs de Charlie Hebdo ( Charb, Cabu, Wolinski, Honoré et Tignous sans oublier toutes les autres victimes…) qui ont été sauvagement et lâchement assassinés à la kalachnikov pour de simples dessins…

Lorsque j’étais enfant, je regardais avec admiration Cabu dessiner à la télévision et découpais dans le Canard enchaîné toutes ses caricatures que je collectionnais. Plus tard, j’ai découvert avec jubilation l’oeuvre de Wolinski, et son esprit délicieusement corrosif et libertin. Quant à Charb le directeur de Charlie Hebdo, c’était également un homme avec beaucoup d’esprit qui disait que « La meilleure défense contre l’obscurantisme, c’est l’humour et la dérision ». Charb était aussi un génial dessinateur qui a crée les personnages de « Maurice et Patapon ». Je me souviens un jour avoir discuté avec lui, c’était quelqu’un de très sympa…

En tant que dessinateur, je tenais à rendre hommage à tous ces immenses auteurs satiriques. Le combat de l’intelligence et de l’impertinence contre la bêtise et la barbarie n’est jamais inutile, bien au contraire… Les épreuves que vient de traverser la France et le règne de la dictature et de la brutalité dans certaines parties du monde, montrent qu’il est nécessaire pour notre civilisation de continuer le combat pour éduquer, éclairer et libérer les esprits jusqu’à l’anéantissement total du fléau que constitue l’obscurantisme.

Il faut rendre hommage aux caricaturistes Charb, Cabu, Wolinski, Honoré et Tignous qui par leur engagement et leur courage exemplaire ont défendu la liberté d’expression, malgré les menaces et les pressions. Ce combat ils l’ont payé de leurs vies, mais leur martyr les a rendu immortels, et leur noms restera gravés à jamais dans l’histoire mondiale de l’humanité ! Qu’une place de choix leur soit réservée dans le panthéon des grands hommes de la France, aux côtés de Zola et de Victor Hugo !

La fin tragique de ces artistes suscite déjà un intérêt mondiale pour leur oeuvre et leur vie. Nul doute que cette tragique publicité va générer de très nombreuses vocations à travers le monde et qu’il y aura de plus en plus de dessinateurs satiriques pour répandre un vent de liberté, éradiquer le cancer de l’obscurantisme, et combattre les fanatiques des trous de balles, et leurs suppôts.

Vive « Charlie Hebdo », vive la Gaule, l’esprit gaulois et la liberté d’expression.

Pour que la gauloiserie triomphe de la barbarie, achetez Charlie Hebdo !

Dessinateur Le Celte

« Je suis Charlie  »

Les gauloiseries du dessinateur Le Celte

Les Gauloiseries

graphiques

du dessinateur Le Celte

( Baguette citoyenne, dessinateur Le Celte )

Après la grosse claque du précédent gouvernement qui a dû prendre ses cliques et ses claques, une reprise en main énergique était devenue nécessaire. Ne voit-on pas depuis cette belle branlée un tressaillement qui laisse augurer d’un redressement durable. La faillite de notre économie est en réalité une chance pour notre joli pays où de plus en plus de chômeurs ont désormais tout le temps de flâner dans une douce oisiveté. Malgré ses bonnets rouges et ses marinières, la France est redevenue attractive et les investisseurs étrangers lui font à présent une cour assidue.

La dénationalisation de nos entreprises et une loi européenne dite «de la concurrence», pour briser les situations de monopole ont conduit au démantèlement de nos plus belles entreprises. Le libéralisme et le désengagement de l’Etat ont eu des effets tout aussi néfastes pour notre économie. L’avidité financière des sociétés côtés en bourses qui n’a d’égale que leur stupidité a conduit a des délocalisations antipatriotiques. Nous avons scié la branche sur laquelle nous étions confortablement assis parmi les plus grandes puissances industrielles, et certains politiques s’étonnent de notre chute vertigineuse, qui était pourtant prévisible.

Cachés dans l’ombre des financiers ( dont Victor HUGO comparait le coeur à un billet de banque racorni), avancent les vautours qui se bousculent et se donnent des coups de becs et de griffes pour s’arracher les restes de nos entreprises moribondes…

Aujourd’hui même notre industrie stratégique est à vendre, et les Français ont le sentiment qu’on leur demande de se tirer une balle dans le pied, cette situation est bien évidemment inacceptable. Notre histoire s’est construite sur une succession de crises et d’arrivée d’hommes providentiels. Toutefois le chaos ne doit donc pas être vécu comme une fatalité, mais la chance d’un renouveau. Les crises sont utiles car elles permettent une remise en question. De tous temps elles ont été mises à profit pour dépoussiérer nos institutions et imaginer un monde meilleur. Nous avons donc toutes les raisons d’être optimistes, car les conséquences de la grave crise économique et morale à laquelle nous sommes en train d’ assister, montrent que l’histoire de notre pays trop longtemps assoupi est à nouveau en marche. Quand nous n’aurons plus rien à vendre, et que nos bas de laine seront vides, et que nous n’aurons plus les moyens d’être des consommateurs passifs, il faudra bien que nous fassions enfin preuve de créativité. De notre grandeur passée, il ne reste plus rien. Il n’y a pas plus l’ombre d’ un grand homme dans notre société de Liliputiens, que de trace de génie au fond des lampes à l’huile de nos musées. S’il est inutile et illusoire de rechercher la moindre lueur d’intelligence dans le regard éteint des huiles bien trop grasses de notre société romaine décadente, tout espoir n’est pas perdu pour autant, car la lumière vient toujours de petits lampistes…

En attendant des jours meilleurs, tel un zèbre lumineux et providentiel au milieu de sombres et tristes moutons, le dessinateur Le Celte qui déborde d’humour et d’imagination a décidé de redonner le sourire aux citoyens, ainsi qu’aux concitoyennes et aux cons de tous poils. Force est d’admettre que dans un monde qui marche sur la tête, la seule crise agréable, ce n’est pas la crise de foie, mais la crise de rire . Le Celte s’est donc permis quelques dessins humoristiques dont la licence et la gauloiserie restent néanmoins conformes à la légèreté naturelle qui caractérise tant les Gaulois et les Gauloises. Néanmoins pour les gauloises blondes ou les brunes gitanes qui ne parviendraient pas à saisir toute la subtilité de son humour fumeux, le dessinateur Le Celte est disposé à leurs tendre la perche en leur prêtant son cigare à moustache afin qu’elles puissent néanmoins exercer leurs muscles zygomatiques…

J’ y pense tous les matin ( Le Celte)

La grosse tromperie …( Dessinateur Le Celte)

Peaux de bananes ( Dessinateur Le Celte)

 Le grand coup de Balai ( Dessinateur Le Celte)

La fronde des Beaux nœuds rouges ( Dessinateur Le Celte)

Le nem et la quenelle (Dessinateur Le Celte)

Les grandes oreilles ( Dessinateur Le Celte)

( Tous droits réservés, all rights reserved, Le Celte 2014)

Le mystère de la roue brisée

Le mystère de la roue

brisée

Tout le monde connaît Nostradamus ( Michel de Notre Dame) auteur des célèbres «Centuries».Originaire du petit village de Saint Rémy en Provence, il semble très vraisemblable que Nostradamus dans sa jeunesse fut initié à l’astrologie par son grand père juif , et probablement aussi à la «Qabbala» , avant d’aller étudier la médecine dans la célèbre faculté de Montpellier. La Kabbale permettrait d’interpréter des vérités cachées dont les Ecritures ne seraient que le symbole et de maîtriser l’art de sortir un sens cohérent du chaos d’un texte volontairement sibyllin. Le mot «Cabale» vient de l’hébreu qabbalah qui signifie : tradition ou plus exactement une «prisca sapientia» c’est à dire d’une science antique et secrète des hébreux et que les premiers chrétiens avant étaient déjà porteurs de cette «traditio» comme le prouvent leurs écrits.La «Kabbale» serait donc bien antérieure à la date sa rédaction entre le XII et XIII ème siècle dans le Sud de la France et en Espagne. La «cabale» est apparue en Espagne où ont été crées les premiers centres d’étude Kabbalistique. Or justement en Espagne, le mot «cabale» renvoit au mot «caballeros» ( «chevaliers») qui se prononce «cabale hieros» et le mot «hieros» qui vient du grec «Hieronymus» signifiant le «nom sacré» ). Ainsi sur le plus célèbre sceau des Templiers on trouve représentés : deux cavaliers sur un même cheval ( comme Castor et Pollux les gémeaux protecteurs de la navigation.) . Ainsi le sceau des templiers représentant deux «caballeros» serait une allusion cachée à la «cabale sacrée» , qui en hébreu signifie «la tradition sacrée» ou plus précisément le « passage» c’est à dire la transmission de l’enseignement traditionnel). Révélée à Moïse sur le Mont Sinaï la Kabbale aurait été transmise par tradition orale. En fait le mot «Kabbale» vient probablement de l’araméen «Abb» qui désigne à la fois le père et le fils et indique donc une descendance , ainsi «Ab-Bal » désignerait le «fils de Baal ». Dans les langues sémitiques « Baal» désigne «le seigneur», «le maître». Quant à la lettre K ( khaf) elle désigne la prise de conscience d’une origine divine. Les templiers établissent donc un lien entre la chevalerie ( «caballeria» ) et la «Cabale». Après l’Espagne la cabale se développa dans le Midi de la France, ainsi au XII ème siècle à Vauvert , une école juive s’installa dans l’ancienne église Notre dame de Posquières . Les rabbins de Vauvert contribuèrent au développement spirituel de la Kabbale. A Aimargues ( près d’Aigues Mortes ) se trouvait également la plus grande «Noria» du Languedoc . Cette grande roue puisait l’eau du Vidourle pour alimenter un acqueduc qui conduisait l’eau jusqu’à dans une grande salle souterraine voutée , un «Mikvé» , servant au bain rituel juif et datant de l’époque wisigothique. Montpellier possède également dans ses murs un très ancien «Mikvé». Comme la plupart des juifs à cette époque, la famille de Nostradamus fut contrainte de se convertir au catholicisme, mais il est très probable qu’elle continuait en secret à maintenir la «traditio». Ainsi le blason de Nostradamus représente deux roues brisées ( Redae ? ) à huit rayons ( octo radius ) formant des croix potencées d’argent écartelée d’or , et deux têtes d’aigle de sable ( c’est à dire deux têtes d’ aigle noires : en latin «Aquilae negra» .

Si un aigle ( «aquilae» en Latin ) orne les cathédrales de St Gilles ou de Maguelonne ce n’est sans doute pas un hasard, le mot germanique «aar» ( l’aigle) est très proche de «ar» qui désigne l’héritier et «aar- rig » signifie donc «aigle- roi», ou «l’héritier roi». Ce blason pourrait donc bien être porteur d’un message caché , d’un allusion à un «héritier aux têtes de sables». En réfléchissant, «l’aigle» fait aussi penser au «Foulque» ( le Faucon), or Foulque était le nom de l’archevêque de Reims ( descendant de Saint Guilhem) à l’origine de la branche des seigneurs d’Anjou, dont un de ses membres Foulque d’Anjou devint en 1143 roi de Jérusalem. A moins qu’il ne s’agisse tout simplement d’une allusion aux armoiries d’Hugues de Payns ( le fondateur de l’Ordre du Temple ), dont le nom signifie «païen», on trouve effectivement sur son blason les symboles suivant: «d’or à trois têtes de maure de sable». Un manuscrit daté du 29 janvier 1130 fait état d’un don de l’évêque d’Avignon à l’Ordre du Temple , sur ce document il est précisé que Hugues de Payns le Grand Maître de l’ordre du Temple était originaire de Viviers en Ardèche. Curieusement le Blason de Viviers qui est d’Azur aux lys d’or était le même que celui des rois de France. Sur le sceau de l’Ordre du Temple figurait l’inscription latine «Templum Salomonis». Enfin, le blason de l’ardéchois Hugues de Payns est absolument identique à celui du seigneur ardéchois SARRAZIN de CHAMBONNET , « D’or à trois têtes de maure de sable tortillées d’ argent»). Pour ajouter au mystère, le château dont les SARRAZIN de CHAMBONNET firent l’acquisition vers le XV ème siècle possédait des tours surmontées d’étoiles de David …. Le symbole des deux têtes d’aigle noir figurant sur le blason de Nostradamus est d’autant plus curieux qu’on trouve un aigle à deux têtes couronnées ( Acquilae) sur le tablier rosicrucien du Souverain Grand Inspecteur Général ( qui correspond au 33è degré, c’est à dire au plus haut degré d’initiation) . Ce symbole de l’aigle à deux têtes (appelé « foulques nera» ) est donc un insigne important , une marque de pouvoir, que seul un Grand Maître avait le droit de porter.

A présent intéressons nous au deuxième symbole du blason de Nostradamus : La roue brisée. Nostradamus pour lire l’avenir faisait dit-on tourner une roue. La roue qui est une des 22 arcanes du Tarot de Marseille symbolise le destin , «la roue de fortune». Elle était aussi appelée la roue du devenir. Autrefois les grecs disaient que la vie humaine défilait comme les rayons d’une roue.

Autrefois la roue était la représentation symbolique à la fois du soleil, et de la Lune .Les deux astres se succédant ,tour à tour , générant le jour et la nuit. La roue symboliserait le temps , le jours et nuits qui défilent chacun leur tour. On retrouve cette symbolique de la roue à travers le «chrisme» ( du grec Chrisma ) des premiers chrétiens rayons de roue marqués des sigles Alpha et Oméga .

Le mot Celte «reda»( la roue, ou le char») a donné «ride» ou «rode» en Anglais verbe signifiant monter à cheval ). La roue est un symbole qui figurait sur les deniers Melgoriens ( des comtes de Maguelone qui furent jadis chassés de leur île) . Ces deniers étaient appelés ainsi car l’évêque de Maguelone avait reçu le comté de Melgueil et le droit de battre monnaie .Côté face, on voyait un personnage stylisé sur une butte les bras en croix face à un étang et au soleil ( l’étang était composé de deux M renversés ( Marie Madeleine ? ) La tête et les bras formaient une barque avec un mât et à l’opposé ,et la butte ressemblait étrangement à une barque sans mât. Sur le revers , on voyait quatre auréoles ou couronnes entourant un point central. En fait , il s’agissait des  » quatre roues de chariot  » ( Redae). Il faut pas confondre le char à quatre roue «redae» avec le «Karpenton» char de guerre à deux roues des Celtes appelé aussi «Carpentoracte». (Le nom de Carpentras la forteresse des chars viendrait de là). Le «Redae» n’était pas un char de guerre, mais il était utilisé pour les longs voyages . Un redae s’ appelait aussi en Latin un  » petoritum  » ( un charriot gaulois à quatre roues ). Or l’étymologie de petoritum est intéressante ; elle vient de Peto (chercher à obtenir la main de….) et de «ritum» qui désigne un rite, (un usage sacré). Ainsi le charriot à quatre roues serait le symbole sacré d’une alliance matrimoniale. De fait le Chariot à quatre roues ou « char d’Aminadab » symbolise l’ancienne et la nouvelle Alliance ), il symbolise aussi le voyage , l’exode . On retrouve ce symbole des quatre roues notamment sur les vitraux de la cathédrale St Denis présenté comme étant le char d’AminadaB en fait il s’agit du char d’AminadaH ( le premier des « rois pêcheurs » appelés «Angles» à cette époque). Le nom même de Redae fait penser à Bernarius comte de Redae, et comte de Narbonne ( Prince supposée de la lignée de David , surnommé «David Natronaï» ben Nehemiah») et ancêtre de Saint Guilhem. En 1144 un moine anglais nommé Théobald de Cambridge écrivit ce texte étrange :  » Les Princes et les rabbins des juifs qui demeurent en Espagne se rassemblent à Narbonne , où réside la lignée ( la «race») royale , et où ils sont tenus en très haute estime. » On peut se demander s’il n’existe pas un lien entre ce qu’affirme ce texte et la chanson de gestes du XIII ème siècle «Aymeri de Narbonne» attribué à Bertrand de Bar, qui loue les exploits de ce seigneur. Selon cette chanson Aymeri serait parti à la conquête de Narbonne alors aux mains des Sarrazins. Cette chanson raconte la lutte des sept fils d’Aymeri De NARBONNE contre les Sarrazins.

Sur la place St Pierre de Rome au Vatican, on trouve aussi une roue brisée à huit rayons. Rode ou Rhod en celtique désigne le mouvement en avant. On retrouve le symbole de la roue brisée dans un très célèbre et énigmatique tableau du peintre italien Caravage ( Caravagio) représentant une roue où manque un arc ou plutôt une pièce en bois courbe ( une jante dont le nom vient du gaulois «Combo» qui vient du Celte «Camba» et désigne la «jambe» ). La roue brisée symbolise un chaînon manquant, dont l’explication pourrait se trouver dans un tableau portant le nom mystérieux de  » La Vierge entre les vierges « . Ce tableau fut offert en 1489 à l’Eglise Notre Dame de Bruges. Ce tableau représentait une vierge couronnée sur un trône. Sur ses genoux, il y avait un enfant tenant la main d’une deuxième Vierge couronnée sur sa droite ( Sainte catherine ). Cette dernière était habillée avec une robe brodée de roues ( ou de rouelles comme le signe distinctif que les juifs étaient autrefois obligés de porter). Elle semblait transmettre quelque chose à cet enfant qui tenait également la main ( comme un chaînon ) à une autre vierge sur sa gauche dont la robe est brodée de tours. Or le nom de Marie Madeleine  » ( ou Maria Magdalena  » ) vient de « migdal » qui signifie  » de la Tour « . Ainsi les Roues et les Tours pourraient symboliser l’alliance de deux familles les De Gothie seigneurs de « Rhedae » qui est le nom antique de «Rennes le château» autrefois capitale des Wisigoths) et les De la Tour d’Auvergne au IX e siècle lorsque Abba de Gothie épousa Hector d’Auvergne .

La roue brisée n’est pas le seul mystère caché dans le blason de Nostradmus.

Ainsi devons nous nous pencher sur la devise qui accompagnait les armoiries de Nostradamus :  » Soli Deo « . ( Cette devise est une allusion à « Dies Solis  » qui signifie jour du Soleil , et qui a été traduit par jour du seigneur c’est à dire Dimanche jour de la résurrection du Christ). Quant aux croix potencées d’argent qui forment des roues brisées, tout laisse penser qu’elles sont elles aussi comme les deux têtes d’aigle issues d’un même corps des symboles rosicruciens.

Le nom même de Nostra Damus est mystérieux ; il fait penser à l’Ordre de Notre Dame ( Nostra Damus ) qui devint au XIIème siècle le prieuré de Sion une communauté secrète qui avait à sa tête un Nautonier. Le nautonier c’est le matelot «nautae» , c’est le capitaine , dont il est d’usage de dire qu’il était le seul maître à bord après Dieu. C‘est aussi le batelier qui faisait remonter à contrecourant une embarcation appelé le «Bieris» sorte de gros navire qui avait deux rangées de rames. Les Wikings et les Normands étaient spécialisés dans ce type de navigation qui leur permettait de rentrer profondément dans les terres. Bref le nautonier c’est celui qui va à l’envers ( qui ne suis pas le courant et choisit d’affronter les difficultés). Ainsi le peintre Sandro Botticelli aurait été un des nautoniers du Prieuré de Sion. Il est vrai que Botticelli est l’auteur d’un très célèbre tableau intitulé «Naissance de Vénus» peint entre 1484 et 1486 qui serait une représentation ésotérique du Monde. Ce tableau serait inspiré de la carte XXI du Tarot divinatoire , qui est le couronnement de l’Oeuvre , la Récompense , le Triomphe dans la symbolique alchimique. Or cette représentation est proche de celle qui figure sur le tympan de la cathédrale de Maguelone, où jadis Magdeleine aurait débarquée. Dans son tableau Botticelli représente Zéphyr et une nymphe soufflant sur la chevelure de Vénus (déesse de l’amour) qui s’avance vers le rivage à bord d’une conque géante , dans une pluie de roses nacrées. Les siècles passent, mais la transmission de messages ésotériques perdure à travers des oeuvres artistiques, littéraires ou architecturales tels que des monuments religieux, malheureusement nous n’ avons pas toujours les clefs pour pouvoir les interpréter. Au moyen age, un érudit nommé le Prince Jean Pic de la Mirandole ( qui fut le disciple d’ Elie del Medigo qui l’initia à la philosophie d’Aristote )s’intéressa à ces mystères etdéveloppa à travers ses écrits une véritable kabbale chrétienne. En 1492 le savant Pic de la Mirandole ,( d’origine princière, et qui portait le titre de Prince de Concorde ) surnommé le plus grand esprit de son temps, exposa que «la cabale» était la transmission (« traditio» en Latin ) d’ une «prisca sapientia» c’est à dire d’une science antique et secrète des hébreux et que les premiers chrétiens avant étaient déjà porteurs de cette «traditio» comme le prouve leurs écrits. Ainsi la «Kabbale» qui signifie «tradition» en hébreu serait bien antérieure à la date sa rédaction entre le XII et XIII ème siècle dans le Sud de la France et en Espagne. Dans ses écrits Pic de La Mirandole exaltait le libre arbitre de l’homme : «Nous ne t’avons fait -dit Dieu à Adam-ni céleste ni terrestre , ni mortel ni immortel , pour qu’en libre et souverain modeleur et sculpteur de toi-même , tu puisse te sculpter dans la forme que tu aura choisie. Tu pourras dégénérer et tomber vers les êtres inférieurs qui sont les bêtes ; tu pourras , si tu le décides, te régénérer et monter vers les êtres supérieurs qui sont divins». Mais ses écrits lui vaudront d’être condamné par le Pape Innocent VIII et de devoir s’enfuir en France. Mais son exil en France ne l’empêchera pas en janvier 1488 d’être arrêté et emprisonné dans les geôles de la forteresse de Vincennes. Finalement en mars 1488, Pic de La Mirandole sera libéré grâce aux interventions de son richissime ami Laurent de Médicis qui lui offrit sa protection. Les Médicis seigneurs de Florence en Italie étaient tellement riches , qu’ils frappaient des florins en or, marqués d’une curieuse fleur de Lys. Le savant Pic de la Mirandol serait mort à 31 ans en 1494 empoisonné par son secrétaire. Certains historiens prétendent que l’illustre Léonard da Vinci aurait occupé également la fonction de nautonier au sein du prieuré de Sion. . Il est vrai qu’il avait le goût du mystère et qu’il était initié à la Kabbale….. D’ailleurs Léonard de VINCI avait pour particularité vraiment étrange ( comme les hébreux ou les arabes) d’écrire de droite vers la gauche , si bien qu’il fallait un miroir pour lire ses écrits. De plus Léonardo da Vinci est l’auteur d’un dessin  » Homme nu dans un cercle » ,( l’homme de Vétruve ) directement inspiré de la Kabbale où l’on retrouve un dessin quasiment identique. L’homme de Vétruve représenterait donc le «THIPHERETH» qui se trouve au centre de l’arbre de vie de la Cabale . Et le Thiphereth représente «l’équilibre» de l’homme accompli. «Fait un cercle de l’homme et de la femme, met le cercle dans un carré , le carré dans un triangle et le triangle dans un second cercle et tu aura la pierre philosophale». Si on s’amuse à faire l’anagramme de Léonardo Da Vinci on peut trouver la mystérieuse phrase :  » Divino del Arcano  » . «Arca» en latin désigne la tombe et « Arcano» signifie secret et «Divino» signifie deviner prophétiser . Cette phrase énigmatique signifierait «Prophétiser de la tombe», «deviner du secret» à moins qu’il ne s’agisse tout simplement «du secret deviné». La tombe ou plutôt la «bière» vient du francique «bera» nom porté par plusieurs Comte de Rhedae . Or Bera est proche du latin Bieris qui désigne un gros navire qui a deux rangées de rames. «Corbita» ( le vaisseau de transport ) est proche de «Corbis» la corbeille où l’on partage le pain en plusieurs morceaux. Curieusement «corpus» désigne à la fois la carcasse d’un navire et le corps, le cadavre d’un défunt …

On ne peut s’empêcher de noter une certaine corrélation entre le Nautonier du prieuré de Sion et le nautonier Charon . La légende disait que moyennant une petite obole, Charon ( ou Sharon) acceptait de transporter dans sa barque sur la rivière de la mort l’âme des défunts qui avait reçu une sépulture sur l’autre rive. Il conduisait les âmes le long du Léthée, ce fleuve de l’oubli dont le clapotis des eaux sombres plongeait dans une délicieuse torpeur. Ce fleuve, où les âmes s’abreuvaient afin d’oublier leurs existences antérieures, traversait le royaume du Dieu Sommeil et de son fils Morphée. Les Aigues Mortes du Léthée « breuvage d’immortalité» ou «eau joyeuse» , qui sait ?. Selon la légende les âmes qui avaient pu boire les «eaux joyeuses» du Léthée ( Aqui lae ) pouvaient retourner sur terre. En revanche, les défunts qui n’avaient pas eu la chance d’avoir une sépulture étaient condamnés à voir leur âme errer sans fin…

Le Celte ( Tous droits réservés, all rights reserved, 2014)

Le secret des Nautes

Le secret des Nautes

Au sud du magnifique château de Biron, je suis tombé par hasard sur une très ancienne chapelle dans le petit village de Gavaudun. Des plaques de plâtre s’étaient détachée des murs de la petite église et laissaient apparaître de très anciennes peintures. Elles étaient en grande partie effacées, mais néanmoins, il était possible de distinguer quelques motifs surgis du passés. Un personnage attira mon attention, il semblait tenir un long bâton dans les mains comme s’il poussait une barque et représentait peut être un batelier appelé autrefois nautonier. Ce n’est pas la première fois que des vestiges sont découverts de la sorte… En 1711 les chanoines de Notre dame de Paris mirent au jour par hasard un mur antique en creusant sous le coeur de la cathédrale .( ces vestiges sont aujourd’hui conservées au musée de Cluny ). Neuf pierres étaient recouvertes de bas reliefs. Sur une des pierres était représentés deux cavaliers : Castor et Pollux ; les gémeaux protecteurs de la navigation. Selon la légende Castor et Pollux ( fils de Jupiter) étaient issus d’un oeuf philosophal pondu par Léda ( leur mère ayant été changée en cygne).Une inscription latine indiquait que c’est sous l’Empereur romain Tibère (T-ibère) , et en l’honneur de Jupiter ( Iovis ou IONIS ) que les bateliers parisiens ( les «nautae» , les «nautoniers») offrirent ce bas relief. «Iovis» ( alias Io) c’est aussi le nom de Jupiter ( appelé également Zeus). IONIS ( Iovis ) était le chef des Ioniens , c’est à dire des Hélènes ( grecs). La Ionie correspondait à la partie centrale de la région côtière de l’Asie Mineure, elle était peuplée de grecs. Il est curieux de constater que le nom de Iovis est proche de celui de CLOVIS qui est à l’origine du prénom LOVIS ( Louis). Or l’évangile de JOANNIS est un des symboles les plus importants de la Franc Maçonnerie.

A l’origine l’inscription «Ionis Hominus Salvator» dont les initiales sont ( I.H.S.) , signifiait «Jésus Sauveur des hommes» . Ainsi l’inscription Ionis ou Ionnis désignerait Jésus, d’où l’importance de cet évangile. Sous l’Empereur CONSTANTIN les initiales IHS prirent une toute autre signification : «In Hoc Signo» ( par ce signe )«In Hoc Signo, Vinces» , «par ce signe tu vaincras» et devint la devise de l’Empereur CONSTANTIN .

Sur la couverture en ivoire sculpté d’ un recueil d’évangiles ayant appartenu à Charlemagne, il y avait gravé l’inscription suivante : « IHS NAZA RENVSREX IVDEORVM». Dans l’ Apocalypse de St Jean , Dieu déclare : « Je suis l’Alpha et l’Oméga , Celui qui est , qui était et qui vient…. ». Le signe Alpha ressemble étrangement plus à un Pie qu’à un Alpha. En fait il s’agit probablement de la lettre «Tav» la 22ème lettre de «l’Alphabet Sacré» de la Kabbale. La lettre «Tav» représente représente l’étape finale de la perfection. Le «Tav» est la perfection des perfections , après lui se produit le retour à l’unité , à l’Aleph. Le « Tav» est représenté par la carte XXI du Tarot « le Monde» qui représente une Vénus ( ou Eve , Aphrodite) entourée d’une couronne de lauriers et de quatre personnages que l’on retrouve sur le tympan de plusieurs églises. Alpha et Omega ( AW ) symbolisent le début et la fin de tout cycle ( voir mon article sur la cathédrale de Maguelone). Sur le sceau de la ville de Montpellier figure une madone ( Ste Marie Madeleine ?) tenant un enfant sur ses genoux entre les lettres grecques Alpha et Omega avec à ses pieds un écu d’or au tourteau de gueules, qui est le blason de Guilhem le premier seigneur de Montpellier.

Le «Tourteau» serait comme la «torte» un petit pain de forme ronde, et le «torton» c’est la meule du moulin qui sert à moudre le blé.

Le tourteau de gueules serait donc la galette de pain azyme de couleur rouge, qui a été trempé dans le vin sensée représenter le corps et le sang du Christ. Cette analogie entre le pain et le corps est directement inspiré du culte egyptien lié au Dieu Osiris. Les Egyptiens pensaient qu’en mangeant leur galette de pain, ils avalaient aussi l’esprit du Dieu. En latin la «Magdaliolum» c’est la mie de pain , et la «Magdalides» c’est un moule permettant de reproduire à l’identique «Magdalia» signifie en latin comme le suivant , ce procédé est à l’origine des célèbres pâtisseries moulées appelées «madeleines» . Chez les hébreux le partage du pain se faisait sur une table en or . A Montpellier l’église Nostra Damus des Tables est écrit « Taula » ,au lieu de Tabula, or le sens est totalement différent ). Dans le mot «Taula» on trouve aussi le mot «aula» qui signifie à la fois le palais du Christ, la tannière du lion ( en Latin «Léo, Léonis» et «arie» en Hébreu) , la bergerie où vivent les agnellus (agneaux) dont le nom est l’anagramme d’ angellus (les anges ). Mais «Taulat» tout comme « Tau» pourraient aussi être des mots celtes , en Breton «Taul»ou «Taol» signifie «coup» , ainsi le «Taulat» c’est celui qui frappe . Thau vient de «taurus» ( le taureau enfermé qui frappe de ses cornes, donne des coups pour sortir de l’arène, comme un bébé dans le ventre de sa mère). Le sceau de Montpellier est enfermé par une bordure ou trécheur fleuronné d’argent entouré au dehors de ces mots:  » Virgo mater natum ora ut nos juvet omni horâ « , «Vierge née sur le littoral comme nos jeunes taureaux qu’elle fait naître à toute heure». Le jeune taureau ( de moins d’un an) c’est le «Vituli. On retrouve une allusion au «Vituli» dans une définition de la «Tav» ( la perfection) dans la formule moyenâgeuse : Née «Imago homius, imago aquile, imago leonis, Imago vituli» . ( Née à l’image de l’homme, de l’aigle, du lion et du jeune taureau). En Latin ,«Nassa» désigne la nasse du pêcheur et «Nasci» veut dire :venir au monde , naître et «Nacis» signifie comme le suivant .«Nass» signifie le «mouillé» l’enfant qui vient de naître. Chez les Hébreux , le « Nassi» c’est le «Patriarche» , le Nassi était l’autorité spirituelle suprême qui présidait à l’organisation du judaïsme , c’était lui qui interprétait la loi et nommait les rabbins. Au V ème siècle on trouve un roi qui s’appelait Nascien de Septimanie et dont l’emblème était un poisson stylisé ( tel qu’on en trouve sur des autocollants à l’arrière des voitures de certains catholiques). Ce mystérieux roi Nascien de Septimanie serait le fils de Frédémond «Fredemundus» roi des Francs de l’Ouest et d’Elzasus l’héritière de la lignée royale de David . Une ancienne légende raconte que c’est le roi Nascien -Evallach qui aurait découvert dans «l’ïle tournoyante» , ( l’île d’Avallach» appelée aussi «l’île des pommiers» , «l’île d’Avallon» , ou «l’île des fées» ), une nef qui navigue sans pilote : «la légendaire nef du roi Salomon» .

Nascien-Avallach» ou «Evallach» serait la contraction d’Avallon del Acqs le surnom donné à l’Archiprêtre «Mordred » alias Merlin appelé aussi «Nascien». En fait l’archiprêtre «Mordred» , le roi «Mordrain» , Nascien et Merlin ne formeraient qu’une seule et même personne. Ainsi Merlin (le roi Nascien serait le fils

de la reine Morgane d’Avallon del Acqs , la Grande Prêtresse Morgana surnommée Elzasus, ou encore sorcière Caridwen). Elsa serait un dérivé d’Elisabeth , un not hébreu signifiant «foyer protégé de Dieu». Dans le Midi «l’elze» c’est le nom local du chêne , toutefois le mot «ilice» proche du prénom Elise semble plutôt venir de l’Hébreu «Elishâ» ou du Basque «Elissa» qui signifie « lieu saint» et qui serait à l’origine de «Gleize» mot ancien désignant une «église» dans le Sud de la France.

On raconte aussi que le roi Mordred fut surnommé ainsi à Camelot par les chevaliers de la table ronde lorsqu’il n’était encore qu’un jeune prince, mais qu’en réalité son véritable prénom était Gwydon alias «Taliésin». Cette multitude de surnoms participe au caractère hermétique de toutes ces légendes qui ont pour origine cette époque lointaine. Au moyen âge, l’église (ou gleize) de Montpellier était vouée au culte de Ste Marie Madeleine .Le roi René d’Anjou a peint plusieurs retables et triptyques , sur lesquels figurent des représentations de Marie Madeleine. Jan Van Eyck son maître a également peint plusieurs tableau sur ce thème notamment «La Vierge d’Autun» qui représente le chancelier Rolin priant uneVierge ( revêtue d’un manteau pourpre et dont un ange porte la couronne ) assise en face de lui avec un enfant sur ses genoux tenant un globe surmonté d’une croix.

La rébellion de Montpellier matée , les lettres Pie et Oméga ( symbole d’éternité et de descendance divine ) disparurent mystérieusement et la Sainte Vierge fut officiellement prise comme patronne de la ville. ( Or a cette époque les cathares rejetaient son culte ). Alpha fut transformé étrangement en « Avé « et Oméga en « Maria « . La devise de la ville de Montpellier fut également transformée pour devenir :  » Vierge Marie priez votre fils de nous secourir à toute heure. » Pourquoi cette modification ? Y a il un lien avec l’étymologie obscure de Montpellier qui viendrait de  » Mont Puellus  » ou de « Mont puella « c’est à dire de la montagne du petit garçon ou de la jeune fille ? , ou encore de « Mont pellis  » , ou la montagne aux rouleaux de parchemins ?, ou bien de « Mont Pesulus  » , ( le mont verrouillé ) allusion à une Vierge ?. Dans le » Cantique des Cantiques  » de l’écrivain Dante Alighieri (1265-1321) ; Salomon dit : « Tu es un jardin verrouillé ma soeur , ô fiancée ,une source verrouillée, une fontaine scellée . Le « Petit Thalamus  » est une chronologie historique de Montpellier. Thalamus en Latin signifie chambre à coucher , lit nuptial , mariage , hymen , époux . Dans le Petit Thalamus , on trouve les phrases mystérieuses suivantes: « Uns sol es senher , de Monpeylier que enaissi ab volontat de Dieu governa son pobol e sa honor  » ; ( Un seul est seigneur de « Montpellier » qui est née de la volonté de Dieu ( issu de lui ), il gouverne son pobol ( peuple ? ) et sa fortune). « Unus solus est Dominus Montepessulani qui sic suum Domino favente regit populum et honorem », ( Un seul est le Maître de « la montagne au verrou »( La Vierge ?) qui ainsi régnant légitimement avec bienveillance dirige le peuple et sa fortune ). Dans son oeuvre «La Comédie humaine», Dante raconte la pérégrination de l’âme à travers l’Enfer , le Purgatoire , le Paradis.

Dante aurait appartenu à «la «Fede Santa» une organisation secrète , émanant de l’Ordre des Templiers.Dans un musée de Vienne sur le revers d’une médaille le représentant figurerait l’inscription suivante : FSKIPFT . Cette mystérieuse inscription signifierait «Frater sacrae Kadosh , Imperialis Principatus , Frater Templarius». En hébreu Kadosh ou Kadosch signifie «Saint» ,dans le rite écossais ancien et accepté de la Franc Maçonnerie le «Kadosch» correspond au 30ème degré sur trente trois. Selon l’historien Serges Hutin docteur en sciences religieuse et auteur d’un ouvrage sur «les sociétés secrètes» ( collection PUF) la «Divine Comédie» de Dante cache est une allégorie métaphysico ésothérique exposant les phases successives par lesquelles passe la conscience de l’initié pour atteindre l’immortalité.

Chaque «Ciel» représente un degré d’initiation: L’Enfer ( 34 chants) représenterait le monde profane , le Purgatoire ( 33 chants ) comprendrait les épreuves initiatiques , et le Ciel ( 33 chants ) serait le séjour des Parfaits , chez qui se trouveraient réunis et portés à leur zénith l’intelligence et l’amour». En langue d’oîl «Guis» désigne les «juifs» , ainsi «Guibourg» serait «la ville des juifs». En 790 naissance de Bernard de Roquefeuil de SEPTIMANIE , le fils de Guilhem de Roquefeuil de Gothie ( St Guilhem , le Duc de Toulouse ) et de dame de GUIBURC ( Guibourg , ou Guireburge d’HERBAUGES). En Latin , » gui  » se traduit par  » viscum « , qui désigne les vicères , le fruit des entrailles , un enfant , une progéniture. Le  » Gui » était vénéré par les gaulois comme symbole d’immortalité ( il était très recherché surtout celui de chêne qui était le plus rare et auquel on attribuait le plus de pouvoir. Le  » gui  » désignait aussi le bois de la Sainte Croix. Dans la mythologie grecque le « Gui  » ou  » rameau d’or  » ouvrit à Enée l’entrée des enfers. En Latin ,  » Herm  » signifie , moitié moitié, ou à la fois . « Gui  » vient de « Wido  » , qui vient du francique «wid» qui signifie «bois» . «Guis» vient aussi du vieux nom germanique «wis» qui signifie «chef» ou «sage». Or , le gui est une plante parasite qui pousse sur le chêne , l’arbre sacré des celtes. Peut être faut il voir là une métaphore généalogique ?. «Will»(vouloir) , «hem»(entourer). Guilhem est à l’origine des Comtes de Toulouse dont le blason était la Croix du Languedoc Roussillon.Cette croix figurait également sur les armoiries de la famille Adhémard ( les seigneurs de Montélimar ). Et si elle est le symbole aujourd’hui du Midi Pyrénnée Languedoc Roussillon, elle n’en est pas moins à l’origine un important motif dans la tradition juive .Cette étoile à six pointes serait la représentation du Bouclier de David «le Magen david». On retrouve ce motif sur de nombreux monument antiques notamment dans les synagogues du début de notre ère.

Mais cette étoile serait en réalité la représentation du «Shoham» une fleur de lys à six pétales mentionnée dans le Cantique des Cantiques, plus précisément un « Lis de Mer  » ( Pancrace Maritime , Pancratium Maritimum ) un très beau lis blanc ( la «Blancheflor» ) que l’on trouve dans les dunes sur le bassin méditerranéen. En latin «Lis» signifie «contestation». La Fleur de Lys était à l’origine le symbole de la Judée, cette fleur figurait sur de très anciennes pièces juives datant d’avant la conquête romaine .Ce symbole semble attester que la Gothie fut jadis, du temps de St guilhem , un royaume juif. En Hébreu « Suze» désigne le «Lys» ou la «Rose» , ainsi le mot «suzerain» désignerait le seigneur issu du «Lys», et la suzeraine serait la reine des fleurs. Certains prétendant qu’à l’origine la fleur des rois était une fleur d’iris, car dans la mythologie gréco latine Iris était une Déesse messagère des Dieux auprès des hommes.

Au moyen âge, les seigneurs Adhémard ( descendants de St Guilhem ) accueillirent les juifs expulsés, c’est ainsi qu’à Montélimar ou Saint Paul Trois Chateaux s’établirent toute une communauté juive. Il y avait également une importante communauté juive ( «Aljama») à Perpignan qui avait sa synagogue.

Cette communauté hébraïque qui habitait le Call ,sur le flanc de la colline Saint Jacques fondera une importante école littéraire à l’origine de remarquables manuscrits à riches enluminures.

En 1251 St Louis , aurait fait don à Notre Dame du Puy d’une statuette de Vierge noire qu’il avait ramené de croisade. Cette statuette représentait une vierge reliquaire qui tenait son enfant sur les genoux. Cette vierge qui était couronnée portait une somptueuse chape à orfroi décoré de fleurs de lys .L’enfant était vêtu d’un manteau à orfroi et couronné d’un diadème. De la main droite il semblait bénir le globe du monde qu’il tenait de la main gauche. Les croisades semblent avoir eu une certaine influence sur l’Eglise car en 1268 le chapitre de l’église du Puy a modifié ses sceaux , abandonnant l’ancienne effigie au profit de l’image égyptienne. On y voit la Vierge Notre Dame avec la tête couronnée assise les bras ballants ,un enfant sur les genoux priant mains jointes . Cette vierge est assise sur une plate forme entourée de lances. Le fond de la médaille semble décorée d’un « Cassis  » filet de pêche ( «Griphus» en Latin ) ou de chasse formant tout un maillage de losanges. ( Un  » cassis  » est le nom Latin pour la toile d’araignée , également appelée « araneum»). En vieux français , un filet s’appelle un «rez» , à cette époque ce mot avait deux significations ; le «Rez» c’était aussi le «rex» en latin , c’est à dire le «roi». De chaque côté de cette plate forme deux personnages priant à genoux. Les bras de ces personnages et de l’enfant forment les lettres grecques oméga. Au dessus de la Vierge se trouve un triangle delta en forme de pyramide. Ce pourrait être une allusion à une mystérieuse carte géographique … ( objet d’un prochain article).

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